Fantastic_Four_v1_Annual_1964








[Annual 02 - 1964]
The final victory of Dr. Doom
(La victoire finale du Dr. Fatalis)

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En difficultés avec le Fantastic-car, le groupe de super-héros est contraint à un atterrissage forcé. Dans la manœuvre, la Chose heurte le véhicule d’un vieillard qui réclame des dommages et intérêts. Un businessman passant par là lui rachète la voiture et demande à la chose de la réduire en bouillie. Une fois obtenu un gros tas de tôle froissée, le businessman prétend pouvoir la vendre une fortune comme un nouveau type d’œuvre d’art. Pendant ce temps, le Docteur Fatalis, qui avait été projeté au fin fond de l’espace (cf. FF v1 n°023), est pris en charge par le rayon tracteur d’un vaisseau spatial. A l’intérieur, Fatalis est recueilli par Rama-Tut venu du futur. Ce dernier explique à Fatalis qu’il est son ancêtre. Il l’aide donc à retourner sur Terre avant de rentrer au 25ème siècle. Il pénètre dans l’ambassade de Latvérie et donne de nouveaux ordres à l’ambassadeur. Bientôt, les FF reçoivent une invitation à un gala à l’ambassade de Latvérie sans connaître le nom de son dirigeant. Pendant la réception, Mr Fantastic soupçonne un piège. Il est le seul à ne pas boire ce qui leur est servi. Alors que Johnny Storm s’est éloigné sur la terrasse avec une jeune Latvérienne, il est agressé par la Chose qui s’enfuit. Johnny se lance à sa poursuite. Pendant ce temps, la Chose reçoit des boules de feu de la Torche et se lance à son tour à sa poursuite. Le docteur Fatalis suit les événements sur un écran de contrôle. Il voit Jane Storm surprendre Red Richards embrasser une autre femme puis s’enfuit en larmes. Red Richards rencontrent alors ses trois compagnons au croisement d’un couloir. Le combat s’engage alors entre les FF. De faux FF sont parvenus à semer la zizanie dans le groupe qui désormais se livre bataille. La victoire de Fatalis semble totale, mais il n’est pas pleinement satisfait. Tout cela ne lui rendra pas son visage. Il décide alors d’ôter son masque et la vision de lui-même le met en colère, il tire avec un pistolet laser sur son reflet dans le miroir. Le bruit alerte les FF qui cessent de se battre et entrent dans la pièce. Fatalis n’a que le temps de remettre son masque et de s’enfuir. Les FF comprennent qu’ils ont été drogués, ce qui a provoquées leurs rixes. De retour au Baxter Building, les FF constatent que Fatalis s’y est introduit. La Chose fonce sur leur ennemi, mais un champ de force protège Fatalis. Richards confie à la Torche un filin de son invention. La Torche s’envole alors le plus loin possible par la fenêtre et lance une décharge de flammes par le filin relié à Fatalis. L’impact désactive le champ de force mais assomme la Torche. Richards est obligé de le rattraper alors qu’il est encore en flammes. Pendant que Jane aide son bien aimé à soulager ses mains brûlées, la Chose se saisit de Fatalis. Avec un mini fusil paralysant, Fatalis se dégage mais il est poursuivit par la femme invisible. Red Richards intervient et propose de régler ça d’homme à homme, ce que Fatalis accepte. Ils trinquent alors à leur dernier combat. Richards sort une machine de son invention qui les départagera, l’encephalo-gun. Chacun connecte son cerveau à la machine, celle-ci réglée au maximum, la plus grande puissance mentale déclenchera le tir et anéantira son adversaire. Et contre toute attente, c'est le docteur Fatalis qui remporte la victoire. Ce dernier jubile et quitte le Baxter Building, laissant les FF avec la douleur de la perte de leur leader. En fait, Red Richards a fait boire à Fatalis sa propre drogue qu’il leur avait servie à l’ambassade de Latvérie et Fatalis n’a eu que l’illusion de la victoire.

Cette histoire est précédée des origines du Docteur Fatalis : Victor Von Fatalis se remémore son passé en Latvérie. Enfant, son père était le guérisseur d’un camp de gitan. Le baron de la région lui ordonna de guérir son épouse. Mais la malheureuse étant trop malade, le guérisseur resta impuissant, ce qui déclencha la colère du baron. En fuite avec son fils, le malheureux Werner Von Fatalis meurt des affres du froid en sauvant son fils. Victor, après avoir perdu sa mère, tuée pour sorcellerie, jure alors qu’il vengera sa famille. Devenu adulte, son intelligence et la maîtrise de l’herboristerie lui permette de se lancer dans une série de retentissants forfaits qui l’amène à être condamné à mort. Mais au cours de l’exécution, il s’avère que seul un robot à son image a été capturé. Ses inventions dépassant ses adversaires, le gitan Victor Von Fatalis est bientôt craint de tous. Un jour, le doyen d’une faculté américaine de sciences, ayant eu vent de son intelligence, vint lui offrir une bourse d’étude. Il y fait alors la connaissance d’un autre élève, Red Richards qui après lui avoir proposé de partager sa chambre, emménagea avec Ben Grimm. Le solitaire Von Fatalis pratiquait des expériences dangereuses dans sa chambre. Curieux, Richards jeta un œil sur ses travaux et décela une erreur dans une équation. Il tenta de l’avertir, mais l’orgueil du gitan lui fit négliger ses conseils. Et lors d’un test, Von Fatalis fut défiguré dans une explosion, puis chassé de la faculté. Il décida de se perfectionner en magie noire en partant dans les montagnes du Tibet. C’est là-bas qu’il confectionna son masque et son armure et prit le nom de Docteur Fatalis.